La digitalisation d’un écosystème implique de mettre en place des structures de données qui vont permettre aux parties prenantes d’interagir, via les technologies d’IA mentionnées plus haut. Une chose primordiale est de caractériser les ressources par un passeport circulaire.
Cet article fait suite à « Neutralité carbone, pourquoi la donnée est-elle essentielle ? »
Le Passeport Circulaire, la fiche d’identité d’une ressource
Le passeport circulaire est la fiche d’information environnementale d’un produit. Ils incluent les ACV des FDES/EPD, sont remplis par les fabricants eux-mêmes, et décrivent : la composition du produit (sur la base d’une nomenclature universelle des matériaux), s’il existe des molécules toxiques (par rapport à la norme Cradle to Cradle), la part de recyclé ou de biosourcé dans le produit, les prochaines vies du produit (par exemple, un système de reprise), ses empreintes de production (au niveau carbone, énergie, eau et social), ainsi que des informations complémentaires (lieu de production, dimensions, prix, …).
La librairie de passeports circulaires
Ces passeports sont consignés dans une librairie multilingue de milliers de passeports (disponible dans le portail upcyclea.com/librairie ou dans l’application myUpcyclea), après avoir été vérifiés et notés (via 5 pictogrammes) sur la base des preuves présentées, afin de rassurer les utilisateurs sur la qualité et la véracité des informations déclarées.
Le passeport circulaire est utilisé pour caractériser les produits qui constituent un bâtiment, mais aussi les besoins en réemploi ou en matières premières secondaires. De la même façon, les transformations s’appuient sur la nomenclature des matériaux pour indiquer les entrées et les sorties de leurs traitements, ainsi que les rendements matière, CO2 et hydrique associés.
Ce sont l’ensemble de ces données qui permettent aux algorithmes de la plateforme myUpcyclea de faire des propositions d’écosystèmes de réemploi/upcyclage/recyclage des ressources à un gestionnaire de patrimoine, qu’on appelle le Ressource Manager.
Pour prolonger votre lecture : « L’éco-conception d’un « bâtiment banque de matériaux » en 3 points »